3 ene 10

La palabra «grimorio» procede, según la Real Academia Española de la lengua, del francés grimoire, y éste es a su vez de una alteración de grammaire, «gramática», según el Trésor de Langue Française. Esto se debe en parte a que, en la Edad Media, las «gramáticas» latinas (libros sobre dicción y sintaxis del latín) eran fundamentales para la educación escolar y universitaria, y controlados pues por la Iglesia Católica, mientras que la mayoría iletrada sospechaba que los libros no eclesiásticos eran mágicos. De esta forma, «gramática» también denotaba, tanto para letrados como para iletrados, un libro de enseñanza básica.

(Wikipedia en francés) Un grimoire est un livre composé de recettes de potions, de sorts et autres choses magiques.

Définition par Claude Lecouteux : le grimoire est un « livre de magie » qui « se présente comme un mélange de recettes diverses, aussi bien pour guérir certains maux que pour conjurer ou invoquer les démons, obtenir tel avantage, fabriquer des talismans et des amulettes, lever ou jeter des sorts, etc. » ; le grimoire appartient à « un type d’écrits anathémisés par l’Église » [1].

Les critères sont donc les suivants : c’est un livre qui parle de magie, qui s’adresse à des magiciens ou sorciers, qui contient des formules, qui est condamné par l’Église. Exemple:

« De l’amour réciproque de l’homme et de la femme. Comme il n’y a rien de plus naturel à l’homme d’aimer & de se faire aimer, je commencerai l’auverture de mon petit trésor par les secrets qui conduisent à cette fin (…). Tirez de votre sang un vendredi du printemps ; mettez-le sécher au four dans un petit pot, comme est dit ci-dessus, avec les deux couillons d’un lièvre & le foie d’une colombe : réduisez le tout en poudre fine, & en faites avaler à la personne sur qui vous aurez quelque dessein, environ la quantité d’une demi-drachme; & si l’effet ne suit pas à la première fois, réitérez jusqu’à trois fois, & vous serez aimé.” »————————————————————————————————-
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— Albert Petit, Secrets merveilleux de la magie naturelle et cabalistique du petit Albert

Le terme désignait originellement une grammaire en ancien français. Les grimoires, en effet, insistent sur les noms (noms de Dieu, noms d’anges…), sur les lettres, les mots magiques, les alphabets, les signatures des esprits (paraphes laissés, prétendument, par des démons ou anges).

« Voici les soixante-douze noms de Notre-Seigneur. Quiconque les portera sur soi n’aura crainte d’aucun malheur ni danger. Hon, Trinité, saint, Dieu des armées, Hemon, Adonai, Eloi, Usion, sauveur, alpha et omega, premier-né, commencement, fin, voie, vérité, vie, sagesse, vertu, Paraclet, je suis celui qui suis, médiateur, agneau… »

— Pape Léon, Enchiridion

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Histoire

Les premiers grimoires apparaissent au milieu du XIII° siècle. On en trouve la liste chez divers auteurs, dont Roger Bacon, Guillaume d’Auvergne dans son De legibus et son De universo, Pierre d’Abano.

Les condamnations de l’Église pleuvent. Le pape Paul IV, en 1557, condamne divers livres de magie : ainsi commence l’Index librorum prohibitorum, qui listera jusqu’en 1966.

Ces livres furent imprimés dès le XVI° s.

Ces ouvrages ont fasciné de nombreux écrivains, parmi lesquels Milton dans Le paradis perdu, Goethe dans son Faust, Gérard de Nerval, Lovecraft.

Typologie

Les prescriptions sont tantôt savantes tantôt populaires ; elles relèvent tantôt de la magie blanche, de la théurgie (magie divine), de la médecine, donc d’un but positif, tantôt de la magie noire, de la sorcellerie, du satanisme, donc d’un but destructif. On trouve des grimoires d’astrologie (Picatrix), de magie, de médecine (Le médecin du pauvre), de talismanie (Enchiridion du pape Léon), de satanisme (Grimoire du pape Honorius, Le dragon rouge), etc.

Bibliographie

Liste de grimoires

  • pseudo-al-Majrîtî (Picatrix), Le but des sages dans la magie (Ghâyat al-hakîm fi’l-sihr) (Picatrix) (vers 1050), trad. de la version latine (1256) : Le Picatrix. Un traité de magie médiéval, Turnhout (Belgique), Brepols, “Miroir du Moyen-Âge”, 2003, 383 p. Extraits en ligne : [1]
  • Le Grand Albert (avec des morceaux remontant en partie à Albert le Grand, au milieu du XIIIe s.). Édi. classique : Admirables secrets d’Albert le Grand, contenant plusieurs traités sur la conception des femmes et les vertus des herbes, des pierres précieuses et des animaux, Cologne, 1703. Édi. par Claude Seignolle : Les Évangiles du diable. Le Grand et le Petit Albert, Paris, Robert Laffont, coll. “Bouquins”, 1999, 1050 p., pp. 687-806 (Le Grand Albert), 807-895 (Secrets merveilleux de la magie naturelle et cabalistique du Petit Albert). Extraits en ligne du Grand Albert [2].
  • Enchiridion Leonis papae. Enchiridion du pape Léon (1525, 1601, mais daté de 800, entre Charlemagne et le pape Léon III). Première trad. fr. 1579. Enchiridion du pape Léon : pentacles protecteurs de Pape Léon III, Bussière, coll. “Diffusion scientifique”, 1990. Très estimé d’Éliphas Lévi, qui y voit “un recueil de prières allégoriques ayant pour clef les pentacles les plus mystérieux de la kabbale” (Histoire de la magie, IV, 3). Art de découvrir son “propre génie” (son bon ange).
  • Grimoire du pape Honorius le Grand, avec un recueil des plus rares secrets (1670, en réalité après 1728 ; daté du pape Honorius III vers 1220) [3] [4], Bussière, coll. « Grimoires de magie », 1995, 132 p. Le diable y est montré comme un instrument de puissance.

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  • Le Livre de Romain (Romanus-Büchlein). Grimoire très répandu en Allemagne du XVIIe à la fin du XXe s. Extraits dans Cl. Lecouteux, Le livre des grimoires, p. 224-247.
  • Véritables clavicules de Salomon (vers 1700, mais daté de 1517), Bussière, coll. « Grimoires de magie », 1998, 100 p. Les vrais clavicules du roi Salomon [5]
  • Clavicules de Rabbi Salomon et Le livre de la Clavicule de Salomon Roy des Hébreux (fin du XVII° s.)[2]
  • Le Petit Albert ou Le secret des secrets de nature (1ère éd. 1706). Édi. classique : Secrets merveilleux de la magie naturelle et cabalistique du Petit Albert, traduits exactement sur l’original latin qui a pour titre : Alberti Parvi Lucii Libellus de mirabilibus naturae arcanis [6]. Le grand et le Petit Albert, Trajectoire, 1999, 391 p.
  • Le véritable Dragon rouge, où il est traité de l’art de commander les esprits infernaux, aériens et terrestres, faire apparaître les morts, lire dans les astres, découvrir les trésors, sources minières, etc. (1750 - ?) , Bussière, 1999, 105 p. D’après Éliphas Lévi, ce grimoire serait détenteur des clefs de la magie noire, et Papus affirmait que c’était un des rares traités qui détaillait le moyen de faire des pactes avec les démons.
  • La poule noire. Sciences des talismans et anneaux magiques, art de la nécromancie et de la cabale, pour conjurer les esprit aériens et infernaux, les sylphes, les ondins, les gnomes : acquérir la connaissance des sciences secrètes ; découvrir les trésors et obtenir le pouvoir de commander à tous les êtres, déjouer tous les maléfices et sortilèges (XVIIIe s.). In François Ribadeau-Dumas, Grimoires et rituels magiques (1972) ; Le véritable dragon rouge plus la poule noire, De Boree, 2008.
CLAVICULAS DE SALOMON


El secreto de los secretos, traducido del hebreo por Iroe el mago.

Copia de la edición hecha en Amberes en el año 1721. 102 páginas con 22 láminas y dibujos.

ENCHIRIDION LEONIS PAPAE

Oraciones misteriosas enviadas por el Papa Leon como un raro presente al emperador Carlomagno. Copia de la edición hecha en Roma en el año 1740. 114 páginas con 25 láminas y dibujos

EL GRAN GRIMORIO

Con una recopilación de los mas raros secretos mágicos. Copia de la edición hecha en Roma en 1760. 112 paginas con 30 láminas y dibujos





Obra completa en tres volúmenes de 110 x 160 mm. Encuadernación en imitación de piel. Estampación en dorado en lomos y cubiertas

Études sur les grimoires

  • Claude Lecouteux, Le Livre des grimoires. De la magie au Moyen Âge, 2002, Imago, 3° éd. revue 2008. Extraits et commentaires.
  • François Ribadeau-Dumas, Grimoires et rituels magiques (1972), Pré aux clercs, 2008, 529 p. Édition des grands grimoires : Livre des conjurations du pape Honorius, Enchiridion du pape Léon III, Le Dragon rouge”, La Poule noire ou le livre de la science du Bien et du Mal, Le Génie et le Trésor du Vieillard des Pyramides, La Chouette noire (suite de la narration du Vieillard), le Rituel de Haute Magie du pseudo-Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim.
  • Pierre Saintyves, Les grimoires à oraisons magiques, Nourry, 1926.
  1. Claude Lecouteux, Le Livre des grimoires, 2002, Imago, 3° éd. revue 2008 p. 9)
  2. Extraits : Robert-Léon Wagner, “Sorcier” et “Magicien”. Contribution à l’histoire du vocabulaire de la magie, Droz, 1939, p. 269-276.

Para otros, la palabra “Grimorio”, viene del italiano “Rimario”, como quien diría: composición de versos. Los antiguos estaban persuadidos de que los versos coadyuvaban la fuerza de las operaciones mágicas; por esto las llamaban “incantatationes”, de donde hemos formado la palabra “encanto”, porque según hemos dicho antes, en ellas se empleaban la poesía y el canto.

Seguramente el grimorio más influyente en todas las obras teúrgicas posteriores es el Sobre los Misterios Egipcios de Jámblico de Calcis. Escrito hacia finales del siglo III d. C. cuando todavía no se les daba ese nombre a tal género de libros. A los Grimorios también se les conoció ya en la Edad Media como “Libros Negros”.

(Wikipedia en inglés) The first grimoires appear in the High Middle Ages, growing out of earlier traditions, notably of medieval Jewish mysticism, which continued traditions dating back to Late Antiquity. Thus, the 13th century Sefer Raziel Ha-Malakh is significantly based on the Sefer Ha-Razim (ca. 4th or 5th century), which is in turn influenced by Hellenistic Greek magical papyri.

Notable 13th to 17th century grimoires include:

The Voynich manuscript has never been deciphered, and is difficult to date, but may also qualify as a 15th century grimoire.

18th to 19th century

In the late 19th century, several of these texts (including the Abra-Melin text and the Key of Solomon) were reclaimed by para-Masonic magical organizations such as the Hermetic Order of the Golden Dawn and the Ordo Templi Orientis.

Many false or poorly translated grimoires have been circulated since the 19th century (many original texts are in French or Latin, and are quite rare); however, faithful editions are available for most of the above titles.

20th century to present

The Secret Grimoire of Turiel claims to have been written in the 16th century, but no copy older than 1927 has been produced.

A modern grimoire is the Simon Necronomicon, named after a fictional book of magic in the stories of author H. P. Lovecraft, and inspired by Babylonian mythology and the Ars Goetia, a section in the Lesser Key of Solomon which concerns the summoning of demons. The Azoëtia of Andrew D. Chumbley has been described as a modern grimoire.[2]

The Neopagan religion of Wicca publicly appeared in the 1940s, and Gerald Gardner introduced the Book of Shadows as a Wiccan Grimoire

Davies, Owen (2009). Grimoires: A History of Magic Books. Oxford University Press USA. ISBN 0199204519 9780199204519. OCLC 244766270.

A finales del siglo XIX, algunos de estos textos como el de Abra-Malin y las Claves de Salomón fueron reivindicados por organizaciones mágicas para-masónicas como la Orden Hermética del Amanecer Dorado y la Ordo Templi Orientis. Aleister Crowley, gran promotor de estos grupos, dio pie para basar en ellos diversos movimientos modernos como la Wicca, el neo-satanismo, y la magia del Caos. Desde el siglo XIX ha existido también un pequeño sector económico dedicado a la venta de grimorios falsos o mal traducidos (la mayoría de los textos originales están en francés o latín, y son muy raros). No obstante, existen traducciones fieles de la mayoría de libros indicados.

Existen algunos grimorios de ficción contemporáneos. El más conocido de todos ellos probablemente sea el Necronomicón, un supuesto libro mágico de las obras de H.P. Lovecraft inspirado por la mitología sumeria y el Ars Goetia, una parte de la Clave Menor de Salomón que trata sobre cómo invocar demonios.

El manuscrito de Voynich podría también tratarse de un grimorio, aunque su texto nunca ha sido descifrado, o también un fraude de siglos de antigüedad(Wikipedia).

La Clavícula Salomonis, uno de los grimorios más famosos de la historia. Escrito en latín vulgar y hebreo, edición de 1557 en Praga, impresor anónimo. El texto abierto tiene poco menos de 20 cms

Entre estas obras maravillosas ocupan indisputablemente primer lugar el “Gran Grimorio” y el “Enchiridion Leonis papae“. Los dos son propiamente el ritual y el breviario de los magos. El primero tiene por título “Gran Grimorio o arte de conjurar los espíritus celestes, aéreos, terrestres o infernales, con el verdadero secreto de hacer hablar a los muertos, de ganar siempre que juega a la lotería, de descubrir tesoros ocultos, etc”.

El “Gran Grimorio” ha sido sacado de diversas fuentes y extractado de diferentes autores, entre otros de “La sagrada magia que Dios comunicó a Abraham a su Laneth y traducida del hebreo el año 1458″, y después de las “Clavículas de Salomón” (Clavicula Salomonis ad filium roboam).

La Clavícula Salomonis es uno de los grimorios más famosos de la historia. Escrito en latín vulgar y hebreo, edición de 1557 en Praga, impresor anónimo. El texto abierto tiene poco menos de 20 cms

El Nuevo Testamento indica la existencia de manuales mágicos en Hechos 19:19 cuando “bastantes de los que habían practicado artes mágicas llevaron sus libros y los quemaron”. Pero los grimorios auténticos empezaron a producirse hacia el siglo XII y hasta bien entrado el siglo XIX y ocasionales escarceos en el siglo XX. Siempre contienen fórmulas astrológicas, listas de ángeles y demonios, conjuros para controlarlos, hacer medicinas y amuletos. Debido a la semejanza entre grimorios y las fórmulas sacramentales se sospecha que estos libros surgieron de gente del clero.

En los grimorios confluyen por un lado, la magia judía, la Cábala. Por otro lado, la magia egipcia, que aportó la idea de palabras con carga mágica, en especial los nombres de sus divinidades: los cristianos se limitaron a cambiarlos por nombres de ángeles o demonios. Y finalmente la magia helenística, que juntaba la tradición persa y griega de conocimientos astrales (ni un grimorio deja al azar las condiciones astrológicas y climáticas adecuadas para un conjuro, algo coherente con la magia grecorromana).

La mayoría de los libros conservados están en el British Museum, la Biblioteca del Arsenal, en París, y la Universidad de Yale. Su importancia es debatida, pero los estudiosos aceptan que, aun si fueran supersticiones, aportan para comprender nuestra historia y espiritualidad y sería una lástima perderlos por intolerancia.

El testamento de Salomón. El primero de los grimorios. El texto proclama ser una narración del rey Salomón en persona sobre la construcción del templo de Jerusalén. De verdad se trata de un libro escrito entre los siglos I a IV d.C., casi mil años después de los acontecimientos que narra. Es importante por ser el primer texto que detalla como un humano, Salomón, pone a los demonios a su servicio, abriendo un nuevo horizonte literario y religioso. Y explica la reputación del rey como experto en el tema demoniaco.

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“El juicio de Salomón”. Techo de la Celda del Prior en el Monasterio de El Escorial.

La historia aparece en 1Reyes 3:16-28 y es una de las historias fundacionales de la ética occidental. Dos mujeres reclaman como propio un hijo y en ausencia de pruebas el rey ordena partirlo por la mitad y que cada una de las mujeres se lleve un pedazo, a lo cual una de las mujeres clama que lo cede pero que no lo maten, demostrando ser la madre verdadera. La historia es el ejemplo más citado de la “sabiduría salomónica”

Salomón es una figura curiosa. A diferencia de su padre, David, nadie ha podido comprobar su existencia. Es sinónimo de sabiduría; construyó el Templo para el Arca de la Alianza y fue el último rey que gobernó el reino integrado. Por estas razones es el pináculo de la cultura judía. Pero también está su enigmática historia con la reina de Saba (la Biblia ni menciona ni niega que fueran amantes, aunque sugiere que pasaban el día contándose adivinanzas, pero la literatura apócrifa se empeña en describir qué pasaba entre los acertijos), sus onerosos impuestos (en 1Reyes 10 aparece por primera vez el número 666 para contar los talentos que recibía el tesoro anualmente, una cifra obscena) y sus mujeres (según 1Reyes 11:3 tenía setecientas esposas y trecientas concubinas) contradiciendo la Ley. Y para empeorar las cosas, acabó idolatrando dioses como Astarté, iniquidad de la que la Biblia culpa a sus mujeres. Toda la literatura oscila entre esos dos extremos.

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“Encuentro de Salomón y la Reina de Saba”. Décimo pánel de las Puertas Este o Puertas del Paraíso, realizadas en bronce , Baptisterio de San Giovanni, Florencia, Italia, Lorenzo Ghiberti, 1425

Sello o Pentáculo de Salomón, el símbolo más conocido y duradero de la magia demoniaca en occidente

En la tradición oral Salomón vive a la greña con un príncipe infernal, Asmodeo, en una saga que parece la de Superman contra Lex Luthor. Dios le dio a escoger a Salomón entre riquezas, gloria y sabiduría y cuando este eligió la tercera, Dios le encimó las otras dos y control sobre los ángeles y las criaturas infernales usando su pentáculo. Este sello, que merecerá su artículo, mantiene a raya a los demonios y un día el rey le ordena a Asmodeo explicarle por qué los demonios lo temen. El diablo le pide el anillo para explicárselo y en cuanto el rey se lo quita Asmodeo tira el anillo al mar, devora al rey y lo escupe a mil kilómetros. En su viaje de regreso, digno de las Mil y Una Noches (donde también aparece encerrando a un genio con su sello y el genio se parece bastante a Asmodeo), Salomón trabaja como cocinero para un rey amonita, se casa con Naamah (homónima de la que vimos aquí y, aunque no es la misma, consolidó su fama de reina infernal) y compran un pez que resulta haberse tragado el anillo y así el rey derrota a Asmodeo.

Caractéres des Anges des Signes.

Malchidaël
Asmodel
Ambriel
[60] Muriel
Varchiel
Hamabiel
Zuriel.
Zetachiel
Adnachiel
Amaël.
Garrubiel.
Barchiel.

En otra leyenda el rey se vale de su autoridad sobre los demonios (con Asmodeo de capataz de la cuadrilla, que lo obedece pleno de resentimiento, maldice el reino y por eso será desgarrado en la siguiente generación) para que las piedras vuelen construyendo el templo en un tiempo record.

Habiendo docenas de leyendas los gnósticos decidieron que si este personaje podía poner en nómina al príncipe de las tinieblas, otros también (los gnósticos no tenían en gran estima a Yahvé, que les parecía una deidad menor y perversa que había creado la materia en un arrebato de locura) y estudiando sobre todo el ejemplo de la construcción del Templo produjeron el Testamento de Salomón, el primer libro dedicado a controlar a los demonios, en qué condiciones obedecían y qué se podía hacer con ellos. La mitología del texto no es muy desarrollada, parecido más un estudio “científico” de un fenómeno que se daba por cierto y tiene una marcada clave griega.

Pero llegó en un momento inoportuno. La iglesia católica, luego del Concilio de Nicea, decidió el exterminio de los gnósticos y el mundo tenía inquietudes inmediatas como la desintegración del orden civil ante el colapso del imperio romano. Pasarían siglos antes de que alguien retomara la idea, no hay ni un grimorio registrado de los siglos V a XII y de hecho es discutible que el Testamento de Salomón ejemplifique este género, pero la idea se desarrollaría con ímpetu durante el final de la Edad Media y el Renacimiento.

www.esotericarchives.com/solomon/l1203.htm
Os dejo aquí el Grimorio del Papa Honorio

Otros grimorios aqui

El Ciprianillo

El Malleus Maleficarum

http://www.librosdeluz.net/el-kybalion-hermes-trimegisto-tres/

http://detodounpoco-tag.blogspot.com/2008/01/kybalin-y-libro-para-descargar-o-leer.html

LOS DIEZ NOMBRES DE DIOS.

1 Ehieh………. ú Yo soy el que soy
2 Jahtetragrammaton. å El infinito
3 Jehova Jetragelohim à El Eterno
4 Elohim………………. á Dios juez
5 Elgibor……………… ö El Dios Fuerte
6 Schaddai Achieh……… î El Todopoderoso
7 Jehova Tsebaoth………. é EL Eterno de los ejércitos
8 Elohim Tsabaoth……. ä El Dios de los ejércitos
9 Haytsadik………….. ì Dios vivo & Justo
10 Schekinah………….. à La Majestad.

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3 ene 10

Lo
Altar de los tres Reyes Magos – catedral de Colonia,Alemania – madera de roble, oro, plata y cobre, dorado, esmaltado, piedras preciosas y semipreciosas, altura 1,55 m.; ancho 1.12 m; largo 2.23 m., c. 1181 a C. 1230. En la parte superior, Cristo entronizado con dos ángeles, en la parte inferior, la parte central la ocupa la Virgen entronizada y coronada, con el Niño, que se vuelve hacia los Tres Reyes Magos. Originariamente cada mago debía ocupar su lugar bajo cada una de las tres arcadas, pero se decidió incluir a Otón IV con su ofrenda, por lo que dos magos debieron comprimirse bajo una misma arcada. En el extremo opuesto está representado el otro gran momento de la Epifanía: el Bautismo de Cristo

Patricia Grau-Dieckmann

¿ Los Reyes Magos fueron 12, 2, 3 o 4?
Según Patricia Grau-Dieckmann (UBA), en su artículo Una Iconografía polémica: los Magos de Oriente
“A Polemical Iconography: the Magi from Orient ”
Eine umstrittene Ikonographie: Die drei Könige aus dem Morgenland,
el Evangelista San Mateo no especifica cuántos eran los Magos, pero muy tempranamente se asumió que eran tres aunque las Iglesias siria y armenia intentaron imponer el número de 12.
Las pinturas catacumbiarias a veces muestran dos o cuatro Magos, pero en general puede decirse que el consenso colectivo fijó el número en tres aún antes de que la voz oficial de la Iglesia se expidiera al respecto mediante una declaración del papa León I el Grande (m. 461) (León I, “Sermones para la Epifanía”)

Éste era un número muy conveniente porque no sólo coincidía con la trilogía de los regalos (oro, incienso y mirra) sino que se prestaba además al simbolismo teológico, ya que tres es el número de la Trinidad. Se identificó a los magos con las tres partes del mundo conocido: Europa, Asia y África y se los representó con tres fisionomías diferentes, correspondientes a los tipos caucásico, asiático y negro, cada uno simbolizando una de las tres edades del hombre (juventud, madurez y ancianidad). De esta manera, también se les identificó con las razas que se generaron a partir de los descendientes del patriarca Noé: Sem, Cam y Jafet.

Pero cuando América fue descubierta, se sacudieron los cimientos del edificio simbólico tan cuidadosamente armado. La Iglesia, conservadora en cuanto a tradiciones tan arraigadas, prefirió no aceptar la innovación que hubiera significado introducir un cuarto mago, iconografía que hubiera significado un alivio para pintores y tallistas que hubieran podido así disponer de dos Magos a cada lado de la Virgen y el Niño, equilibrando de esta manera las composiciones de la Epifanía, que exigía a los artesanos soluciones heroicas.

Tertuliano (principios del siglo III) encontró que el salmo 72 (71):10 era muy adecuado para relacionarlo con la visita de los Magos, ya que hablaba de regalos y de tributos: “Y los reyes de Tarsis y las islas le pagarán tributo, los reyes de Saba, los de Arabia le traerán presentes”. A partir de la interpretación de Tertuliano comenzó la identificación de los Magos con reyes. Se sustituyeron los gorros frigios con que se los representaba originalmente por coronas y comenzó a gestarse la leyenda de los Tres Reyes Magos, historia que tardará varios siglos en completarse.

Sarcófago de Aurelio – catacumba de San Lorenzo Fuori le Mura – Roma, siglo IV, mármol, en museo del Vaticano. El sarcófago, de factura poco elaborada, proviene de un taller secundario, de provincia. Los Magos se dirigen hacia la Virgen sentada en una silla de alto respaldo, que sostiene a Jesús recién nacido, fajado e inmóvil. Aún no hay una jerarquización de la figura de la Virgen, por lo que se deduce que es una imagen anterior al Concilio de Éfeso que la declara Theotokos: Madre de Dios. La actitud corporal es la misma para los tres Magos, que no se diferencian uno del otro. Por el contrario, parecería que deliberadamente se intenta enfatizar su unicidad. Su vestimenta (la que usarán durante los primeros tiempos cristianos) es el traje persa de los sacerdotes de Mitra, con el gorro frigio y los pantalones anaxyrides.

En el siglo IV se comienzan a conocer los nombres de los Tres Reyes Magos, pero sólo fueron categórica y ampliamente reconocidos por los creyentes cuando se les aceptó en un pontifical de Rávena del siglo IX. El Evangelio Armenio de la Infancia los llama Melkon, Gaspar y Baltasar. No está clara la etimología de los nombres, aunque sí se concluye en general que no son de origen exclusivamente persa. Melchor podría tener origen acadio y significaría “rey”; Baltasar podría ser una forma europeizada del nombre combinado en persa y en acadio Baal-hashahr, “Baal es rey”. En cuanto a Gaspar, no se sabe si también significa “rey”, como los otros dos, porque se desconoce su etimología.


Escenas de la cosmogonia y otras imagens del ciclo de la vida de Mitra, siglo III, Mitreo Barberini, Roma, pintura mural. En estos dos ejemplos, ambos provenientes de diferentes ámbitos y realizados en diferentes siglos, se puede observar el uso de la túnica corta, los pantalones anaxyrides y el gorro frigio de los persas.


En el siglo XIII, Jacobo de la Voragine señala los equivalentes de los nombres en los idiomas griego (Damascus, Apellius y Amerius) y hebreo (Sarachim, Galgalat y Malgalat), pero no indica su significado ni aclara la fuente de dónde tomó los nombres.

Cripta de la Madona, cementerio de los santos Pedro Y Marcelino, Roma, Luneto, siglo III. María, con el Niño en brazos, recibe a dos magos con sendas bandejas. Se mantiene la convención romana de representar al personaje de mayor jerarquía con un tamaño superior a los otros personajes. En este caso, María, vestida como una dama romana, es de mayor tamaño que los Magos, que visten el traje persa. Dentro de la uniformidad de las primeras representaciones de los Magos, existen algunas variantes. En algunos casos, los regalos son presentados en simples bandejas, en cofres, en copones e incluso en cuernos de abundancia.

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¿QUÉ FUE DE LOS REYES MAGOS?


Se pueden distinguir etapas:

1.Su bautismo


2.Su predicacición del Cristianismo en la India y ordenación como Obispos

La historia de los Magos no termina tras su visita al Niño. Jesús .Una versión sostiene que el apóstol Tomás los bautizó en la India y los ungió obispos.

3.Su predicación en Oriente.

Predicaron en Oriente hasta su muerte.


Tapas de encuadernación - tesoro de la catedral de Milán, siglo V, escenas de la vida de Cristo, marfil, con cruz de piedras preciosas, 0,375 X 0,281. Estas tapas servían para albergar un evangeliario, lo que se deduce porque en las esquinas superiores están los símbolos de los evangelistas, en este caso, de San Marcos y de San Juan. En el panel superior se representa la Adoración de los Magos. La Virgen está sentada en una silla de alto respaldo y se encuentra en un plano elevado con respecto a los Magos ya que está sobre una tarima. El Niño los recibe con el gesto de la oratio, que con el tiempo pasó a significar el gesto de la bendición. Dos de los Magos portan bandejas, pero el Mago central lleva un cuerno de la abundancia. El resto de las imágenes corresponden a milagros de Cristo y escenas posteriores a su muerte y resurrección. En el cuadro que corresponde a la resurrección de Lázaro, Cristo actúa como taumaturgo, con una vara de hechicero que enfatiza que el milagro obrado es de importancia crucial: ha devuelto a la vida a un hombre que llevaba tres días muerto. En el panel inferior está representada otra de las Epifanías: las bodas de Caná, que originariamente se celebraba también el 6 de enero. Este milagro, que Jesús realiza con su vara, consiste en sustituir vino por agua. En la antigüedad pagana, el 6 de enero se celebraba en las islas Egeas y en Anatolia el festival en honor a Dionisos, en el que milagrosamente se sustituían vasijas de agua por vasijas de vino (Bultmann,1962: 83). De esta manera, el dios pagano fue suplantado serenamente por un dios de magia más potente que también podía resucitar a los muertos. En 431 se reunió el Concilio de Efeso para hacer frente a una herejía que se expandía por Oriente y que llegó hasta la China: el nestorianismo. Las decisiones de este Concilio Ecuménico se verán avaladas y reflejadas en el arte.

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4.La muerte de los Reyes Magos

Se dice que los dos Magos más ancianos murieron primero y que se corrieron para hacerle lugar en el sarcófago al más joven. Esta versión dará origen a una nueva saga que tendrá por protagonistas a sus reliquias.

5.Enterrados en Sava/Saba(Irán) y trasladados a Constantinopla

Se dice que fueron enterrados en Saba y luego trasladados a Constantinopla, donde los descubrió Santa Helena en el siglo IV, los tres en un mismo sarcófago .


Sarcófago de Isacio - San Vital, Rávena, Siglo IV o V. Este sarcófago fue reutilizado a mediados del siglo VII para albergar los restos mortales del gobernador armenio Isacio, como lo indican las inscripciones griegas y latinas de la tapa, que no es la original. La Virgen María, sentada en una simple silla, está convertida en el trono vivo del Niño Jesús, que se estira para recibir los regalos. La jerarquía de Jesús está marcada por su mayor tamaño proporcional con respecto a los otros personajes. Los Tres Magos se acercan, con trajes persas y con sus mantos flotando por el raudo movimiento con que el artesano ha sabido dotarlos. El Mago del medio gira su cabeza para mirar a su compañero que le sigue, aunque probablemente ésta no sea la pieza original. La estrella que los ha guiado hasta el lugar es visible en el ángulo superior izquierdo. Como en el sarcófago de Aurelio, los tres Magos parecen la repetición de una misma figura.

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6.Regalo a San Eustorgio,Obispo de Milán

Se cuenta que para esa época el santo milanés Eustorgio fue aclamado obispo por el pueblo de Milán y decide partir a Constantinopla para que el emperador Constantino apruebe su nombramiento. Eustorgio le solicita a Santa Helena la entrega del sarcófago con los venerables restos y lo transporta a Milán en un carro tirado por dos vacas (Réau, Tomo 2, Vol. 3: 490). No se aclara por qué Helena y Constantino convirtieron a Eustorgio en custodio de tan insignes reliquias. Al morir poco después Eustorgio, el sarcófago de los Magos se ubicó en una iglesia construida sobre su sepultura.


Iglesia de Santa Maria Foris Portas, Castelseprio, siglo VIII?, fresco. En este fresco se recurrió a otra solución. El artista creó dos polos en la composición, ubicando a los Magos en círculo frente al grupo que forman María, el Niño y un ángel que flota en el aire. Los Magos parecen consultar entre sí acerca del acto de reconocimiento que están por llevar a cabo. Los atados en el piso son indicación de que han venido desde lejos. Cuando en las obras se ilustraba un número par de Magos, no existía el problema de equilibrarlas compositivamente ya que naturalmente se distribuían alrededor de la Virgen y el Niño.

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LA INVENCIÓN DE LA LEYENDA MILANESA

La realidad es que antes del siglo XI esta historia era totalmente desconocida. Fue intencionalmente fraguada para exaltar el prestigio de la ciudad de Milán, que estaba en descenso.


San Apolinar el Nuevo, Rávena,Italia.
La iglesia fue construida como templo arriano bajo el rey ostrogodo Teodorico a fines del siglo V, pero c. 524 se consagra por un obispo ortodoxo. Su exterior simple y austero contrasta con el resplandor de la decoración musivárica interior. En ambos muros de la nave central hay sendas procesiones: los mártires en procesión hacia el altar, que salen del palacio de Teodorico y se dirigen hacia Jesús entronizado; y la procesión de santas en la pared opuesta, que, encabezados por los tres Magos, se dirigen hacia María y el Niño en majestad. El conjunto de ambas procesiones fue hecho cuando la iglesia, ya bajo Justiniano, pertenecía a la fe católica. Todos portan sus propias coronas de martirio. Detrás del palacio de Teodorico está representada la ciudad de Rávena, con los edificios circulares de la tumba de Gala Placidia y uno de los Baptisterios. La procesión de santos que llega hasta el trono de Cristo se inicia en el palacio de Teodorico, lo que jerarquiza al poder temporal como punto de partida de la trascendencia. Las santas salen de una puerta de la muralla de la ciudad, desde donde se ve el cercano puerto de Rávena: Classe.

7. FINALMENTE,LOS RESTOS DE LOS REYES MAGOS DESCANSAN EN COLONIA,ALEMANIA

Pero poco disfrutaron los milaneses de las reliquias de los Tres Reyes Magos porque en 1164 Federico Barbarroja invadió Milán y Reinaldo de Dazzel, gran Canciller del emperador y a su vez arzobispo de la ciudad de Colonia, saqueó la iglesia y trasladó a Colonia el sarcófago. En el siglo XIII los restos de lo que efectivamente eran tres cuerpos, fueron depositados en un relicario de oro y el culto a sus reliquias comenzó a atraer peregrinos de todo el mundo, con el aliciente de que si los visitantes eran ilustres podían tocar sus huesos con un tenedor de oro (Trexler, 1997: 83).



Altar de los tres reyes magos – catedral de Colonia – madeira de roble, oro, plata y cobre, dorado, esmaltado, piedras preciosas y semipreciosas, altura 1,55 m.; ancho 1.12 m; largo 2.23 m., c. 1181 a C. 1230. En la parte superior, Cristo entronizado con dos ángeles, en la parte inferior, la parte central la ocupa la Virgen entronizada y coronada, con el Niño, que se vuelve hacia los Tres Reyes Magos. Originariamente cada mago debía ocupar su lugar bajo cada una de las tres arcadas, pero se decidió incluir a Otón IV con su ofrenda, por lo que dos magos debieron comprimirse bajo una misma arcada. En el extremo opuesto está representado el otro gran momento de la Epifanía: el Bautismo de Cristo.

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Los Tres Reyes Magos siempre funcionaron como una entidad colectiva y no como individuos. Nunca fueron incluidos en el santoral y tampoco se los venera como santos, aunque sus nombres fueron admitidos por la Iglesia como nombres de pila. Se convirtieron en patronos de diversas ciudades y muchas posadas en Europa fueron puestas bajo su advocación. Los peregrinos los invocaban para “marchar sin cansarse”(Ranke-Heinemann, 1995, cap. 2). Sus iniciales se inscribían en casas y en las campanas de las iglesias para mantener alejadas a las tormentas. Se los conjuraba para proteger personas y animales de los demonios y fantasmas y para evitar caer víctima de los maleficios, los incendios y las inundaciones. Fueron elegidos por los fabricantes de naipes como patronos de la cofradía, aunque los reyes de la baraja fueran cuatro. Y finalmente, se los invocaba contra la epilepsia, Fallsucht en alemán (de “caer” y “enfermedad”), porque los Magos habían “caído” a los pies del Niño (Réau, Tomo 1, Vol. 2: 245 y ss.).
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www.revistamirabilia.com/Numeros/Num2/magos.html

Bibliografía

ALBERT, Jean-Pierre. Odeurs de Sainteté, La mythologie chrétienne des aromates (éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales). París, 1990.

BROWN, Peter. El mundo en la Antigüedad Tardía (de Marco Aurelio a Mahoma). Madrid: Taurus, 1989.

BULTMANN, Rudolf. Das Evangelium des Johannes, 1962. En Ranke-Heinemann, 1995, Cap. 6.

Enciclopedia Mythica

GERARD, André-Marie. Diccionario de la Biblia (Anaya y Mario Muchnik), Madrid, 1995.

KONING, Frederik. Diccionario de demonologia. Barcelona: Ed. Bruguera, 1974.

MacMullen, R., Paganism in the Roman Empire, Yale, 1981. En Momigliano, 1996, pg. 265.

MAGUIRE, Henry. The Icons of their Bodies – Saints and their images in Byzantium. Princeton University Press, Princeton, Nueva Jersey, 1996.

MATHEWS, Thomas. The clash of gods. Nueva York: Princeton Univ. Press, 1997.

MOMIGLIANO, Arnaldo. De paganos, judíos y cristianos, Breviarios. México: Fondo de Cultura Económico, 1996.

MOMIGLIANO, Arnaldo, y otros. El conflicto entre el paganismo y el cristianismo en el siglo IV. Madrid: Alianza Editorial, 1989.

RANKE-HEINEMANN, Uta. Putting away childish things. San Francisco: Harper, 1995.

RÉAU, Louis. Iconografía del Arte Cristiano, Tomo 1, vol. 2: Iconografía de la Biblia – Nuevo Testamento, Ediciones del Serbal, Barcelona, 1996.

RÉAU, Louis. Iconografía del Arte Cristiano, Tomo 2, vol. 3, Iconografía de los santos, Ediciones del Serbal, Barcelona, 1996.

TREXLER, Richard C. Journey of the Magi, Meanings in History of a Christian Story. Princeton University Press, Princeton, Nueva Jersey, 1997.

VAUGHAN, Carolyn. The Gifts of the Magi. The Metropolitan Museum of Art, a Bulfinch Press Book, NY., 1998.

VORAGINE, Jacobus de. The Golden Legend. Princeton University Press, 1995, Tomo I.

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3 ene 10

Tradiciones similares a la de los Tres Reyes Magos

En la noche del 5 de enero — víspera de la Epifanía — los Magos ponen regalos en los zapatos de los niños buenos.

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Los Tres Reyes Magos de Oriente

En Italia los regalos los trae la Befana,

La Befana es una típica figura del folclore de algunas partes de Italia. Su nombre deriva de la palabra epifanía, a cuya festividad religiosa está unida la figura de la Befana. Pertenece por tanto a las figuras folclóricas, repartidoras de regalos, vinculadas a las festividades navideñas.

La leyenda sostiene que la Befana visita a los niños la noche anterior a la Epifanía (6 de enero) para rellenar los calcetines, colgados a tal fin por los niños esa noche, si han sido buenos con caramelos y chocolatinas, en cambio si han sido malos los rellena de carbón (formado en realidad por dulces de color y forma parecida al carbón). A menudo la Befana es descrita como una anciana, que vuela sobre una escoba. A diferencia de una bruja suele estar sonriente y tiene una bolsa o un saco lleno de dulces, regalos, pero también de carbón.

La distribución de regalos a los niños en nombre de la Befana fue fuertemente animada por el Fascismo, en el ámbito de la obra de “romanización” de la península italiana.

La fiesta de la Befana puede derivar de antiguos elementos folclóricos pre-cristianos, adoptados y adaptados por la tradición cristiana.

El origen de esta figura probablemente se puede vincular con tradiciones agrarias paganas relacionadas con el comienzo del año.

En este sentido la característica de anciana tendría relación con el año que termina, ya preparado para ser quemado para “renacer” como año nuevo. En muchos países europeos, de hecho, existía la tradición de quemar muñecos, vestidos con ropas raídas, en el comienzo del año (ver por ejemplo la Giubiana).
Desde este punto del vista el uso de los regalos asumiría el valor de propiciar el año nuevo.

Una hipótesis sugerente es la que vincula la Befana con una fiesta romana, que se desarrollaba al comienzo del año en honor de Jano (dios de las puertas) y de Strenia (de la que deriva el término “estreno”), durante la cual se intercambiaban regalos.

Filastrocca

E’ tornata la Befana

A cavallo di una scopa:

nella notte nera nera.

Sulle spalle ha tanti sacchi

e li posa sui camini

tira fuori sorridente

i regali per i bambini

Bambole e trenini

Giostre e orsacchiotti,

dischi e grembiulini,

dolci e biscottini,

ma più bello ancora

essa sa di donare

una grande gioia

che non si può scordare.

Quando è l’ora, la Befana

alla scopa salta in groppa.

D’impazienza già trabocca:

l’alza su la tramontana,

tra le nuvole galoppa.

Ogni bimbo nel suo letto

Fa l’esame di coscienza:

maledice il capriccetto,

benedice l’ubbidienza.

La mattina al primo raggio

Si precipita al camino.

Un bel dono al bimbo saggio,

al cattivo un carboncino!

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La Strega, La Vecchia, Berta o Frau Holda — la bruja buena — quien les deja un dulce o un carbón. Su nombre, Befana, es una corrupción de Epifanía (Enciclopedia Mythica). Parte de la leyenda de la Befana proviene de épocas anteriores al Cristianismo ya que en el calendario alejandrino el 5 de enero era la víspera de Año Nuevo, noche en que los espíritus malignos sobrevolaban por los aires, aterrando a los hombres. Es justamente contra estos espíritus demoníacos que el cristianismo ofrece su protección, convirtiéndose en una fuerza más poderosa que esas potencias atávicas.

No todos los que traen regalos en la época de Navidad son hombres o mujeres de edad. Los alemanes tienen el joven y bella diosa Frau Holda que descendió a la tierra en pleno invierno, con sus regalos de buena fortuna y salud.

HOLDA O HULDE (FRAU HOLLE)

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Holda o Hulde es una diosa de origen teutónico protectora de los alumbramientos y patrona de los matrimonios asociada también al invierno y a la magia.
Dentro del folklore germánico se la consideraba (y aun hoy en algunos lugares se la considera) una especie de Santa Claus (Papá Noel) femenino, que el 24 de Diciembre repartia regalos por las casas a aquellos niños que durante el año habían tenido un buen comportamiento.
Esta faceta de Hulde se refleja perfectamente en el conocido cuento de los hermanos Grimm “Frau Holle” (“Madre Nieve”) en el cual aparece la figura de una hechicera que, tal y como se creía que hacía Hulde, al sacudir su colchón de plumas provocaba la nieve invernal; también en el cuento de los hermanos Grimm Frau Holle premia el comportamiento de una muchacha buena y hacendosa cubriéndola de oro, mientras que a su hermanastra, holgazana, la cubre de pez.

Los orígenes de Frau Holle, Hulde o Holda son bastante discutidos. Hay quien la relaciona con Frigg o Frigga, la esposa de Odín, por su faceta benevolente y generosa y su relación con el tiempo atmosférico.
Se la asociaba principalmente al invierno, pero también se le adjudicaba el poder de controlar todo el tiempo atmosférico; en ese sentido, como ya hemos dicho, según el folclore, cuando Hulde sacudía su colchón de plumas provacaba la nieve, mientras que cuando llovía se decía que Hulde estaba lavando sus vestidos, señalando las nubes como su ropa puesta a secar o como hebras de hilo que estaba tejiendo.
En algunas leyendas Hulde es descrita viajando a lomos del viento para observar los actos de las personas y asi premiar con regalos a aquellos que se han comportado de manera honrada.
Hulde era descrita como una hermosa mujer de cabellera dorada a veces vestida de rojo (lo cual de nuevo asocia su figura mezclada posiblemente con atributos de los dioses Thor y Odín y la diosa Frigg con la de Santa Claus) y con una larga capa blanca hehca de pieles.

Como diosa del tiempo atmosférico y especialmente de la época invernal Hulde estaba también relacionada con la naturaleza, los bosques y los animales salvajes…poseyendo también atributos típicos de diosas lunares y de la fertilidad., como la Artemis helena y la Diana romana.
Hulde también se asocia a Hel, la diosa del inframundo dentro de la mitología nórdica; de hecho, el nombre de Frau Holle es muy similar al germánico utilizado para designar el inframundo, “hölle”.
En este sentido, como ya hemos mencionado, la diosa Hulde también estaba relacionada con la magia y la brujería siendo en un principio una dedidad benefactora pero que no dudaba en castigar a aquellos que lo merecían. Con la influencia del cristianismo y ya en la época medieval Frau Holle se convirtió en un personaje del folclore popular, una hechicera, y sus connotaciones negativas aumentaron tal y como ocurrió con muchas otras diosas paganas que no fueron adaptadas por la iglesia católica a su propio santoral.

En la Alemania católica se la consideraba patrona de las brujas y sus seguidoras pasaron a llamarse “las Hulden de Holda”…en Alemania el Norte se contaba que Frau Holle a menudo aparecía a la cabeza de una procesión de almas en pena y también su rol como diosa protectora de los alumbramientos se transformó y en algunas zonas de Alemania del Sur, donde se la conocía como Perchta o Berchta, se decía que se llevaba las almas de los niños, especialmente de aquellos que habían muerto sin ser bautizados.

Frau Holda visita los pueblos en la época de Navidad en un carruaje lleno de regalos. Cuando los aldeanos oyen su venida, salen de sus casas para rendir homenaje a esta dama de majestuosa belleza, vestidos de blanco, su largo cabello dorado que cae sobre su ganso blanco abajo del Cabo.

-http://www.matrifocus.com/BEL06/images/holle.gif-

A menudo da a la gente premios en especie sacudiendo su capa de plumas y las plumas a su vez se convierten en monedas de oro a sus pies.

En una ocasión se dijo que se le rompió el eje de su coche, al ir por un terreno accidentado. Un aldeano vino a su rescate. y talló una vieja pieza de madera para que coincidiese con el eje roto.

Había trabajado toda la noche en el granero y en la madrugada el coche fue reparado. Después de agradecer al hombre, Frau Holda se puso en camino. Cuando el hombre volvió a su establo donde había trabajado la noche anterior, en lugar de virutas de madera en el suelo, allí había un montón de monedas de oro.

-http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1f/DBPB_1967_311_Frau_Holle.jpg/700px-DBPB_1967_311_Frau_Holle.jpg-

Frau Holda en un sello alemán

La Capa de plumas de Frau Holda no era una capa normal. Se hizo con el plumón de su bandada de gansos blancos. Cuando hace frío ella conduce a sus gansos blancos a través de las aldeas sobre las que extiende su capa blanca sobre los cultivos para mantener el calor contra de la helada temprana.

Hoy, cuando la primera nieve blanda del invierno cae en la zona de montaña de Alemania, la gente dice que Frau Holda es moviendo la capa de plumas.

[frauholle.jpg]

Holda is not the “Leader of the Cult of Witch’s” as portrayed by the church of the 15th century (2). She is a noble and gracious Goddess worthy of your praise as worshipped by the ancient Teutons.


“Alma Parens”, Painting by William Bouguereau (1825-1905)

Images of the White Lady of Winter

Holda means “gracious one”. She resides in the sky, riding her chariot through the night. Her chariot is pulled by many animals of the wood and she is accompanied by the infants that died before they were named. She is seen as a beautiful woman with long white hair bathing in a clear pool to the good hearted and hard working. But to the lazy and unkind she appears as a wizened old woman. She is sometimes seen as a woman with two faces; one young and beautiful, one old and stern. In either manifestation, she is not a lithe spirit. She is of sturdy stock, at par with her sisters to the North. My favorite portrait of Holda (see links below) was done by Neil Geddes-Ward.

Los animales de la Dama Blanca.El lobo y el águila



Correspondences

Other Names: Frau Holda, Frau Holle, Winter Goddess (C), White Lady, Mother Yule (A), Hulde
Attributes: Virtue, Motherhood, Wisdom
Season: Winter, Yule
Symbols: Spindle, Spinning Wheel, Flax, Geese, Apples, Milk, Elder Tree, Elderberry Tea
Colors: White, Ice Blue
Symbols: Snow, Snowflakes, WellFalse Names or connections: Holda is not Hel, Perchta, Berchta, Frigga, Witch’s Goddess, nor The Hag that rides through the night on her broom (3).

Honoring Holda
Holda is closely associated with Winter and Yule as it is Holda that brings the snow. Holda can tell the naughty children from the good and rides thru the sky on Yule Eve. You honor Holda anytime you give of yourself in your housework and cooking. Any work around the house can be done in Honor of Holda. An excellent ritual to Holda would be a whole day affair. Take a day between Yule and New Years to clean the house and prepare for your New Year celebration. Burn red candles throughout the house with spicy scents. If there is anything left of your Yule log, use it to keep the house warm this day. Pause in the middle of the day to spend sometime with your pets or the outdoor animals. End the day by eating spicy ginger cakes (gingerbread or covered in lots powdered sugar. Drink milk or Elderberry Tea. Remember Holda as the powdered sugar “snows” all over the place! Honor Holda by keeping New Years Day as a day of rest and celebration.

Holy Holda, by Diane L. Paxson
Holy Holda, in the Heavens
A snowy featherbed you’re shaking -
Bless the earth with your white blanket,
Moist the mantle you are making.

Holda high above come riding,
Your Wagon rolls through winter weather,
Turn away you face of terror,
Bless us as we bide together.

Holy Holda, here we gather,
Send us skill in all our spinning,
Huldrefolk to help in housework,
Wealth and health with you aid winning!


This spinning wheel was made by my greatgrand father. He was a Volga German.
The color is from a vegetable stain made with carrots. It is pictured in front of our Christmas Tree.

www.orderwhitemoon.org/goddess/Holda1/Holda1.htmlSources

Footnotes
(1) Thorskegga Thorn, “Holda” http://www.thorshof.org/holda.htm
(2) Edward Hilton, “Winter Goddess” http://des.users.netlink.co.uk//winter.htm

(3) The space is too short here to explain why Mother Holda is not the same as the Goddesses named. I have not issue with Witches. Holda’s ugly image did not come from Pagans. If you are interested in how I came to these conclusions…please write me at [email protected]) (4) Diana L. Paxson, Idunna 30, 1997 http://www.hrafnar.org/goddesses/holda.html
(5) “Northern Tradition and the Natural Lore” http://home.no.net/hagalaz/tradition.htm

Other Reference
Patricia Telesco, 365 Goddess
“Holda and the Cult of Witches” http://www.ealdriht.org/witchholda.html
“Elder Tree” [site no longer there]
“Riding with Holda” at Beliefnet
Gene C. Toews, “The Christmas Myth: Archaic Roots of Present Day Rituals”
http://headlinemuse.com/askhermes/holidays.htm

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